Voici plusieurs textes sur la question de modélisation mathématique des phénomènes naturels. C’est une une question à laquelle j’ai été confronté lors de mes études et de ma vie professionnelle.
En 1977, je n’avais étudié que des mathématiques pures comme la théorie des nombres et l’analyse fonctionnelle. C’est alors que j’ai entrepris un troisième cycle de statistiques, plus précisément d’analyse des données. Jean-Paul Benzecri qui en était l’enseignant principal recommandait de favoriser, sans a priori les analyses des observations que l’on produit en économie, linguistique ou biologie et critiquait (c’est un euphémisme) les modèles mathématiques que l’on y développe. J’ai totalement adhéré à cette position.
Lorsque j’ai obtenu une position dans un institut développant des recherches appliquées en sciences naturelles et en science humaines, c’était principalement pour mettre en oeuvre mes compétences en analyse de données.
Au fur et à mesure des projets de recherche auxquels j’ai été associé, l’option de la modélisation s’est reposée très concrètement et je n’en ai pas rejeté d’emblée la possibilité de la pratique. Comme les abbés de cour du XVII-ième, je ne croyais pas, mais je pratiquais. Mais cela, sans aucune désinvolture.
Les textes qui suivent ont été produits dans ce cadre.
Rhétorique et modélisation
Ce premier texte porte sur la façon dont la publication d’un modèle peut servir à convaincre?
Une poupée, un fouet et quelques épingles
Il y a dans la croyance que les modèles sont adéquats quelque chose qui relève de la magie. Et la magie est très présente.
La nature est-elle écrite en langage mathématique
Ce texte fait le point.
Observatoires
Données et conviction.